La CFE-CGC, née en 1944, est le premier syndicat français des cadres et de l’encadrement dont elle défend les intérêts tant dans l’entreprise que dans la société. Elle compte entre 160 000 (2013) adhérents, hommes et femmes, professionnels de l’entreprise.
La CFE-CGC est particulièrement implantée chez les ingénieurs et cadres de l’industrie, du commerce et des services, dont elle observe les évolutions grâce à divers baromètres et observatoires économiques et sociaux.
Au-delà de leur défense et de leur représentation, oeuvrer pour réconcilier, l’entreprise et ses salariés
La CFE-CGC tient à la particularité qui la distingue, depuis sa création en 1944, des autres organisations syndicales représentatives françaises : elle est la seule à défendre les intérêts d’une catégorie professionnelle spécifique, l’encadrement. Ouverte depuis longtemps déjà aux agents de maîtrise et aux techniciens, elle accueille depuis 1998 tous les “professionnels de l’entreprise”. La responsabilité, l’initiative et l’engagement qui fondent leurs propres actions et démarches professionnelles sont précisément les valeurs cardinales que la Confédération a vocation à défendre.
Son action n’est pas limitée, cependant, à l’enceinte de l’entreprise. Elle poursuit ainsi sa mission de représentation et de défense de l’encadrement dans toutes les instances paritaires (logement, formation, retraite, Unedic, etc.). Elle représente par ailleurs la “société civile” dans des instances de décision telles que les conseils d’administration des lycées et facultés et les commissions départementales et régionales pour l’emploi. Ce qui fait de la CFE-CGC l’acteur incontournable d’une médiation permanente entre intérêts catégoriels et intérêts généraux.
Mettre en avant la responsabilité sociale et humaine des entreprises Inversement, sa représentativité ne repose pas sur la seule conformité aux critères définis par la loi. Les responsables confédéraux de l’organisation ont tous une activité professionnelle. Ils sont tous élus, y compris le président et l’exécutif, directement élus par le congrès. Elle est ainsi la seule organisation du domaine social et syndical à allier aussi rigoureusement délégation et démocratie.
La priorité de la CFE-CGC est de réconcilier l’entreprise et les salariés.
S’opposant aux logiques purement financières qui précarisent la vie des cadres comme de l’ensemble des salariés, la Confédération milite pour une intégration effective des principes éthiques fondamentaux à la gestion des entreprises.C’est dans ce but qu’elle a créé l’Observatoire de la responsabilité sociétale des entreprises (ORSE) en 2000, avec la Caisse des Dépôts, SANOFI, VEDIORBIS et d’autres grandes entreprises pour partenaires.Celui-ci a pour objectif d’étudier et de promouvoir des normes sociales et environnementales. La défense des droits des cadres dans les négociations interprofessionnelles n’en reste pas moins son moyen d’action privilégié. Un partage équitable des acquis des 35 heures, un droit à la formation tout au long de la vie professionnelle, une gestion assouplie et des conditions garanties de retraite, telles sont, parmi d’autres, les exigences qu’elle promeut dans un monde du travail en pleine mutation. C’est pour donner tout le poids nécessaire à cet ensemble de revendications et d’engagements que la CFE-CGC a pris l’initiative, après la CIC en 1951, de créer, en 1989, la Confédération européenne des cadres (CEC), qui regroupe aujourd’hui 1,5 million de cadres de la Communauté. Grâce à cette structure, elle participe à toutes les consultations européennes en vue, notamment, d’obtenir la reconnaissance et l’application par l’Union européene de sa “Charte sociale” adoptée en 1961, et révisée en 1996. Depuis 2014, la CFE-CGC est également membre observateur de la Confédération Européenne des Syndicats Indépendants (CESI) qui regroupe les organisations syndicales du secteur public en Europe.